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60 ans de la piscine : témoignage de Paul Rongy

60 ans de la piscine : témoignage de Paul Rongy

60 ans de la piscine : témoignage de Paul Rongy

Publiée le 13 mai 2024
Vie eybinoise
Pour l'exposition des 60 ans de la piscine, des agents de la Ville ayant travaillé à la piscine d'Eybens ont accepté de nous raconter leurs souvenirs en lien avec cet équipement municipal. Voici le témoignage de Paul Rongy, directeur du service des sports entre 1990 et 2004.

"Je me souviens tout particulièrement de trois années marquantes : 1991, 1997 et 2003.


En 1991, c’est l’année où, depuis 1964, on a fait le plus grand nombre de jours d’ouverture : 113 jours au total et bien évidemment, c’est cette année-là qu’on a fait le plus grand nombre d’entrées pour une saison (115 316) !
Il faut dire qu’à l’époque on ouvrait la piscine beaucoup plus tôt, car on accueillait l’ultra triathlon organisé par Le Fontanil-Cornillon. Les compétiteurs venaient nager à Eybens leur 11,4 km de natation !

En 1997, et bien cette année-là, la piscine a été fermée pour cause de travaux toute la saison. C’est à la suite de ces travaux que l’on a dû condamner le plongeoir à 10 mètres car le bassin n’était plus assez profond.

Et enfin 2003, l’année de la canicule, où l’on a fait le plus grand nombre d’entrées en moyenne par jour : 1 188. À l’époque, on estimait le nombre de personnes à l’intérieur de la piscine grâce aux casiers. Ils avaient des couleurs différentes par tranche de numéros ce qui nous permettait de savoir environ à quel moment on atteignait le nombre autorisé de personnes à être présentes en même temps dans la piscine. Pour rappel : la fréquentation maximale instantanée était de 1499 personnes.


Je me souviens aussi de la machine à composter les tickets (carnets de 10, valables 3h) à l'entrée de la piscine. Elle avait été donnée par la TAG et était identique à celle utilisée dans les bus. Quand elle commençait à dérailler, je partais en urgence à Sassenage aux ateliers de la TAG pour qu’ils la réparent, puis par commodité, nous en avions une en réserve. C'était une autre époque..."

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