Site de la ville d'Eybens
air Moyen

Actualités

Exposition “S’enraciner : Histoires entremêlées” - présentation des étudiants

Exposition “S’enraciner : Histoires entremêlées” - présentation des étudiants

Exposition “S’enraciner : Histoires entremêlées” - présentation des étudiants

Publiée le 12 mars 2025
Culture
À l'invitation de l’espace culturel Odyssée, les étudiants de l’École Supérieure d’Art et Design (ÉSAD) et les étudiants de BUT Carrières Sociales, parcours Animation Sociale et Socioculturelle, présentent l’exposition “S’enraciner : Histoires entremêlées” qui se tiendra à l'Odyssée du 19 au 24 mai 2025.

Au fil des semaines, nous vous invitons à découvrir en avant-première les étudiants de l’ÉSAD qui exposeront leurs œuvres.

_

Vincente Quiroz

✧ Je m’appelle Vicente Quiroz et je suis étudiant à l’école des Beaux Arts de Grenoble. Originaire du Chili, je vous partage mon imaginaire à travers de faux documents historiques et des narrations inventées. Avec des cartographies, des photographies altérées et des courts métrages, je souhaite faire dialoguer l’objet artistique avec le récit littéraire

✧ Mon travail explore souvent des thèmes liés à la mémoire, aux lieux et à leur histoire. J’ai un amour particulier pour les récits fragmentés, les uchronies et le réalisme magique, que j’utilise pour examiner des réalités intimes et collectives.


Dernova Kateryna

✧Dernova Kateryna - 1ère année ESAD-Grenoble.

Mon travail artistique s'inscrit dans une réflexion sur la quête de soi, le passage du temps, et la recherche d'un équilibre dans ce monde. A travers mes études en école d'art, j'explore des médiums variés, avec un intérêt particulier pour la photographie. Cette exploration s'étend également à la réalisation des projets vidéo, à l'écriture de textes et d'essais, et à la création de micro-éditions et l'installation.

✧ Le projet est une réflexion sur la migration, l'identité et la quête de soi. Le texte, rédigé en russe et en français, explore le sentiment de perte du "chez-soi" en tant qu'espace physique et la tentative de trouver un "chez-soi" intérieur à travers l'acceptation de soi. La partie visuelle inclut des photographies issues de documents liés à mon identité, ainsi que des objets symbolisant deux espaces clés pour moi : la maison où j’ai grandi et le lieu où je vis actuellement. Le projet souligne l'importance des racines et interroge notre perception de ce qu’est un chez-soi et ce que signifie être "chez soi".


Östran Merabti

✧ Actuellement en Master à l’ÉSAD, je travaille principalement l’écriture et la vidéo. L’idée de processus occupe une place essentielle dans ma démarche ; j’erre à la recherche d’erreurs, de nœuds, d’absences et de traces, qui constitueront pour moi autant de nouvelles enquêtes. J’aime collecter les éclats de souvenirs individuels ou collectifs, les décomposer et tisser de nouvelles narrations, souvent rythmées par la nostalgie, le deuil et les déplacements. Mes dernières recherches traversent notamment la question du véhicule, investissant l’idée de road-movie ou route-récit comme méthodologie autant que comme objet. Toutes ces expérimentations documentaires sont pensées comme des contre-récits fragmentaires, et plus largement une invitation sensible à prendre un peu de temps — et partager les multiples et mouvantes façons de raconter.

Ethnoscape, Abdelkrim raconte les lieux recomposés à partir d’une collecte d’informations lacunaires ; il habite quelque part entre l’histoire d’un regroupement familial, les bribes d’une autobiographie diasporique et la mémoire d’un père perdu.
C’est une narration croisée entre l’histoire de l’indépendance algérienne, le trajet supposé – à travers le temps et l’espace – de ma propre famille d’origine Chaoui qui quitta en 1965 la ville de N'Gaous, et les quelques témoignages que j’ai pu ensuite récolter à propos de ce même exil. Ce n’est ni une histoire, ni une non-histoire, cela forme comme un espace parallèle, fait de ruptures et déconnections multiples.


Voir toutes les actualités